comédie musicale et policière en 3 coups
de Odri K. et Didier LE GRALL
Charlie King et Irina Selznikovitch reviennent dans le théâtre où ils ont fait leurs débuts, dans les années 1980. L’ÉTOILE DE BROADWAY est désormais délabrée,
mais les souvenirs sont là - notamment ceux liés à leur premier succès… Tout avait pourtant mal commencé ! «La grande, la merveilleuse, l’illustre Marilyn Baker»
s'avérait incompétente au point de démoraliser les danseurs, Sam et Betty : «Marilyn ne sait même pas l’ombre d’une chorégraphie !» «Si le spectacle est à l’eau,
moi je cherche un engagement ailleurs !» Bientôt, le régisseur n'en peut plus : «On se lève tôt, on finit à pas d'heure ! Au début avec tout ce travail, je dormais au théâtre,
mais maintenant, avec ces bruits étranges, je refuse de rester ici la nuit !». Les caprices de la star prennent des proportions inacceptables malgré les efforts
de toute l'équipe pour sauver le spectacle. La productrice et le metteur en scène envisagent de lever le mystère sur l'humeur acariâtre de leur vedette :
le détective Joe Lafouine mène l’enquête !
Parsemée de références aux artistes du spectacle, à la comédie musicale, au cinéma, au théâtre «Chaud Show» a été la première production
de la Compagnie du Ressort - qui commémore, en 2024, ses 30 ans d’existence !
Mise en scène : ODRI K.
Son, Lumière : Didier LE GRALL
Maquillage : Véronique REINA
Costumes : Joséphine LE GOFF, ODRI K.
Décors , Accessoires : Bernard BAUDEL, Paul CALLIGRAFI, ODRI K.
Moyens techniques : MQB Malakoff
Avec les jeunes comédien.nes de la troupe :
Lucie Pradier & Flore Kiessling (Irina Selznikovitch), Adam Gutierez & Elyes Kiri (Charlie King), Côme Gagliardini-Chevreuse & Théodore Kœchlin (Joe Lafouine),
Amaury Souvignet-Bonifacj & Léa Pelissier (Régis & Régine), Léonor Bernard-Segura & Xoan Maublanc (Marilyn Baker), Alix Pruvot-Le Saout & Chloé Szlamovicz (Betty),
Simon Chiapolini & Lise Montfort (Sam).
Drôle d’agonie en 6 crise d’après Lewis Carroll
adaptée par ODRI K. & Didier LE GRALL
Des personnages qui semblent ne rien avoir à faire ensemble, se rencontrent sur un bateau, formant un équipage aussi hétéroclite qu’improbable.
Sous la houlette de l’Homme à la cloche , capitaine du Jabberwock, et de son fidèle assistant le Castor, ils sont Banquier, Cuisinier, Avocat, Courtisane.
Ils sont inadaptés, rêveurs, à la morale douteuse, en mal de reconnaissance, en fuite… ce qui est certain, c’est qu’aucun d’entre eux ne sait naviguer :
«Sans doute c'était charmant mais bientôt ils découvrirent que le Capitaine qui avait si bien leur confiance, ne possédait qu'une notion sur la traversée de l'Océan et c'était d'agiter sa cloche».
Tous cependant sont réunis par leur ardent désir de chasser le Snark «et cela, somme toute, est l’essentiel».
Et voilà nos héros bien ordinaires, voire tout à fait simplets, en route vers une aventure extraordinaire.
Qu’est-ce qu’un Snark ?
Il paraît que c’est le roi des animaux fabuleux. On ne l’a jamais vu, mais il vaut bien qu’on lui consacre une quête digne du Graal. Il en existe diverses espèces :
«distinguons celle qui a des plumes et mord de celle qui a des moustaches et égratigne».
Comment capturer un Snark ?
Lewis Carroll nous met en garde : «Le Snark est une singulière créature qui ne peut être attrapée d’une façon conventionnelle»
Traque-le avec des gobelets et traque-le avec soin
(il aime le vin pour peu qu’on lui propose une bonne bouteille)
Chasse-le avec des fourchettes et de l’espoir
(tendre et goûteux, c’est aussi un utopiste… ou une utopie !)
Menace sa vie avec une action de chemin de fer
(son ennemi, c’est la Finance !)
Charme-le avec des sourires et du savon
(prendre soin de soi et chérir la douceur de vivre est son secret… pour trouver le bonheur !)
Pourquoi faire ?
Longtemps, Lewis Carroll refusa de donner une définition du Snark, mais il admit enfin qu’il s’agissait peut-être d’une allégorie de la destinée humaine car
«bien que les snarks ordinaires ne fassent aucune espèce de mal, il y en a qui sont des Boojums». En effet, la quête du bonheur doit être menée à l’aune de nos désirs les plus purs,
d’un idéal élevé car chacun chasse le Snark qu’il mérite et nous pourrions rencontrer un Boojum alors «ce jour-là, j’en suis sûr, doucement et soudainement je m’évanouirai» (au sens littéral ou figuré) !
Sous les quatrains qui surfent sur l’imaginaire enfantin, le message s’adresse aussi aux adultes qui, happés par les réalités du quotidiens, oublient de poursuivre leurs rêves.
En dépit du souffle de fantaisie désopilante qui le parcourt, ce poème «drôlement sombre» est un récit sur la disparition, une tragédie de la frustration et de l’échec,
une allégorie de la destinée humaine et une part de satire sociale - comme dans les premières comédies de Chaplin.
Réconciliation du sombre et de l’espiègle, ce poème réflexif traite de l’action performative du langage («tout ce que je vous dis 3 fois est vrai»),
de son action créative (mots-valises). La Chasse au Snark , récit fantaisiste, satirique, ludique et profond met en scène des personnages en quête d’identité, en quête de soi.
Ecrit en 1876, en écho au poème La complainte du vieux marin de Samuel Taylor Coleridge (1772/1834),
La Chasse au Snark est aussi un long poème épique à caractère métaphysique qui manifeste le refus d’une littérature élitiste pour écrire des histoires universelles accessibles à tous, petits et grands.
La Compagnie du Ressort présente son adaptation théâtrale
Avec les jeunes comédiens de la troupe : Aude Blavier (Homme à la Cloche), Adam Gutierez & Côme Gagliardini (Castor), Lucie Pradier & Théodore Kœchlin (Cuisinier),
Elyes Kiri & Hector San Martin (Banquier), Léa Pelissier & Amaury Souvignet (Avocat), Léonor Bernard (Courtisane).
Mise en scène : ODRI K.
Son, Lumière : Didier LE GRALL
Maquillage : Véronique REINA
Costumes : Joséphine LE GOFF, ODRI K.
Décors , Accessoires : Bernard BAUDEL, Paul CALLIGRAFI, ODRI K.
Moyens techniques : MQB Malakoff
Chronique bellevilloise en 5 éclats
de ODRI K. et Didier LE GRALLAvec les jeunes comédiens de la COMPAGNIE DU RESSORT : Blanche Cartier & Juana Veillé, Noha Kandji, Coline Darakdjian & Aude Blavier, Eva Duhamel & Klothilde Egret, Elyes Kiri & Sammy Tith,
Théodore Kœchlin, June Thébaud & Anthime Kœchlin.
café-théâtre au jardin
mise en scène de Odri K.
Imaginez une famille qui, pour 2 week-end, transforme son jardin châtillonnais, en espace culturel.
Imaginez, dans ce jardin, une tente abritant le comptoir d'un estaminet où l'on commande un plat chaud et des portions sucrées (faits-maison, végétarien) mais aussi des boissons chaudes et fraîches.
Imaginez des tables et des chaises disposés autour d'un espace scénique où s’émeuvent les comédiens devant un public égayé.
Vous y êtes ?
Nous y serons !
24 comédiens interprètent 30 histoires brèves, absurdes et délurées réparties en 4 "pochettes-surprises", d'une durée de 45 minutes chacune - à raison de 2 pochettes par jour.
samedi 19 & 26 juin
15h30 - accueil du public - bar & restauration
16h00 - pochette surprise #1 "ÉCRIRE À TOUT PRIX" : L'écrivain souterrain (ados), Le Noël du petit Nicolas (enfants), B.B. ou musicologie (ados), La lettre de Jaimito (enfants), Musique de placard (ados), Fable (ados)
16h45 - entracte - bar & restauration
17h00 - pochette surprise #2 "UN JOUR AU MUSÉE" : Perspective (adultes & compagnie), Art (enfants), Tragédie classique (ados), Os à moëlle (enfants), Ordre (adultes & compagnie), Rendez-vous (enfants), Art français (adultes), Peinture flamande (ados), Parking (adultes)
18h00 - fin de spectacle - bar & restauration - fermeture à 20h30
dimanche 20 & 27 juin
15h30 - accueil du public - bar & restauration
16h00 - pochette surprise #3 "TROP C'EST TROP !" : La leçon de piano (ados), Egalité et fraternité (adultes), Venise bousillée (adultes), Indiscrétion (ados), Ultime bataille (adultes), Bronches (adultes), Bataille intime (adultes), Le fusil et le violon (ados), Tragédie (adultes), Bataille dans les Yvelines (adultes)
16h45 - entracte - bar & restauration
17h00 - pochette surprise #4 "CETTE MAUDITE RACE HUMAINE" : Le monde a-t-il été fait pour l'Homme ? (adultes), le journal d'Adam et Eve (adultes), l'animal inférieur (adultes)
18h00 - fin de spectacle - bar & restauration - fermeture à 20h30
Interprétés par les comédiens de la troupe 2021 : (adultes) Luc Badier, Sophie Bayle, Carmen Calandra, Thibaut Cartier, Cécile Fréchou, Laura Moreau, Christine Robert, Eric Veillé - (adolescents) Aude Blavier, Blanche Cartier, Yohan Fromageau, Noha Kandji, Luna Martagex, Chloé Sigaud, Juana Veillé - (enfants) Sandrabarka Ba-Makinson, Gabriel Coste, Coline Darakdjian, Stina Foveau-Chan, Elyes Kiri, Raphaël Lacoste, Bahia Martagex, Olivia Patin-Lévy, Inaya Sidicina.
Chronique révolutionnaire en quatre dates
de ODRI K. et Didier LE GRALLLa pièce : En juillet 1870, Napoléon III lance la France dans une guerre contre la Prusse. Après la défaite de Sedan, c’est la chute du Second Empire. En septembre, Adolphe Thiers proclame la III° République, signe un armistice avec Bismarck et installe le gouvernement à Bordeaux - car Paris est encore assiégée. L’armée prussienne entre dans Paris, jusqu’aux Champs-Elysées et ne trouve que portes closes, statues endeuillées de draps noirs… seuls quelques drapeaux français pendent aux fenêtres. Début 1871, Adolphe Thiers signe les accords de paix et abandonne l’Alsace et la Lorraine à Bismarck. Craignant les révoltes parisiennes, il installe le gouvernement à Versailles - il «décapitalise» Paris - et ordonne aux parisiens de rendre les canons. Mais Paris, qui a supporté un hiver très froid et une grave famine durant un siège très dur, refuse de se laisser désarmer et met les canons - payés par souscription populaire et fondus par le peuple - à l’abri sur les hauteurs de la ville (sur la Montagne-Sainte-Geneviève, à Montmartre, à Belleville, à Ménilmontant). Le 17 mars 1871, Thiers envoie la troupe récupérer les canons. La Garde Nationale fraternise avec le peuple, relançant l’élan républicain populaire inspiré de 1792 et de 1848 : c’est l’insurrection !
C’est ce 17 mars que commence notre histoire : A Montmartre, Joséphine tient une blanchisserie avec l’aide de sa cousine Gabrielle et de sa jeune apprentie, Blanche. Madame Joséphine n’est pas toujours très commode, mais sa pupille Adèle sait comment l’amadouer et la convaincre de préparer son mariage avec Eugène, malgré les jours incertains. Les enfants du quartier ne s’y trompent pas non plus : ils savent qu’à la blanchisserie, ils trouveront toujours de l’attention et des amis…Avec les jeunes acteurs de la troupe (en alternance) :
Camille Trojani (Mme Joséphine), Anouk Temkine (Mme Gabrielle), Blanche Cartier & Chloé Sigaud (Blanche), Una Læderich-Martinez & Clara Musti (Adèle),
Noha Kandji & Yohan Fromageau (Eugène), Aurore Leblois & Johane Barreto (Amandine), Elyes Kiri & Lina Hamrouni (Auguste/Augustine),
Lucie Gasparini & Aude Blavier (Noémie), Victoire Athiel & Hortense Decré (Garance), Ilario Serri & Carlyne Maze (Séraphin/Séraphine).
Nos autres pièces «historiques» :
«Vive la Réforme !» - chronique des barricades de 1848 qui vit l’avènement de la II° République.
«Les bandits tragiques» - évocation des luttes syndicales à l’époque de la Bande à Bonnot, en 1913
«Plus grandes que la guerre» - combats féministes au temps de la guerre de 1914-1918
«Il était une fois, la Prohibition» - évocation sociale du New-York de 1931, ville de travailleurs et de migrants
«En attendant Barnabé» - chronique du Front Populaire de juin 1936
Quelques repères historiques de la Commune de 1871 :
7 janvier : L'Affiche rouge du Comité Central des vingt arrondissements de Paris en faveur de la Commune est placardée (en plein siège de Paris).
18 janvier : Proclamation de l’empire allemand dans la galerie des glaces au château de Versailles.
22 janvier : Les révolutionnaires parisiens tentent d'imposer la Commune à l'occasion d'une nouvelle «journée».
28 janvier : Capitulation de Paris et signature à Versailles d’une armistice de 21 jours pour permettre la convocation d’une assemblée nationale.
15 février : Les bataillons de la Garde nationale parisienne décident de se fédérer.
26 février : Signature préliminaires de paix. La France abandonne l’Alsace et une partie de la Lorraine à l’Allemagne.
18 mars : Début de la Commune de Paris, après une tentative de l'armée pour reprendre les canons de Montmartre et de Belleville
26 mars : Élection de la Commune de Paris. Sur 80 membres élus, 25 sont des ouvriers - Eugène Varlin, Zéphirin Camélinat, Benoît Malon, Léo Frankel sont membres de l'Internationale ; Jean-Baptiste Clément, Charles Delescluze, Gustave Flourens sont des Jacobins ; Emile-Victor Duval, Théophile Ferré, Emile Eudes, Gabriel Ranvier, Raoul Rigault sont Blanquistes (Auguste Blanqui est emprisonné par le gouvernement versaillais)
5 avril : Début du siège de Paris par l’armée de Versailles.
21-28 mai : Au terme des combats de la «Semaine sanglante», les troupes versaillaises reprennent Paris. 107.000 victimes ( tués sur les barricades, fusillés, morts dans les dépôts et bagnes, condamnés, exilés)
28 mai : Eugène Varlin est fusillé.
17 août -22 septembre : Grand procès des Communards.
10 juillet 1880 : Amnistie des communards
14 juillet 1880 : retour des premiers exilés de la Commune
A lire, à voir… sur la Commune de Paris :
«Histoire de la Commune de 1871», souvenirs de Prosper Olivier Lissagaray
«La Commune» & «Je vous écris de ma nuit», souvenirs de Louise Michel
«Mémoires d’un communard», Jean Allemane
«la Junon de la Commune», biographie d’André Léo par Alain Dalotel
«La Proclamation de la commune, 26 mars 1871», Henri Lefèvre - éd. La Fabrique, 2018
«Paris et les parisiens à la fin du Second Empire» & «Les artistes et la Commune», conférences de Jean-Louis Robert, président des «Amis de la Commune»
«La Commune», film expérimental de Peter Watkins, 2000
«L’Insurgé», roman de Jules Vallès (inspiré par le personnage d’Auguste Blanqui)
«Le Cri du peuple», roman de Jean Vautrin, BD illustrée par Jacques Tardi
Les femmes de la Commune s’appellent Louise Michel, Elisabeth Dimitrieff, André Léo, Nathalie Lemel, Noémi Reclus,
Sophie Kowaleski, Anna Jaclard, Marie La Cécilia, Paule Minck, Maria Verdure, Anna Sapia, Victorine Brocher…
comédie pédagogique en trois tableaux
adaptation de ODRI K. et Didier LE GRALLLorsque l'école, berceau des valeurs de la République, se vend au plus offrant, elle reste cependant le fer de lance de l'éducation, “le lieu où la nation instruit les enfants qui seront la nation de demain”… comme disait Jules ferry (maire de Paris en 1870, il fuit la ville au moment de la Commune, ministre de l'instruction publique sous la IIIe République il fait promulguer les lois rendant l'école primaire gratuite, l'instruction obligatoire et l'enseignement public laïque). Ces dernières années, la réforme scolaire a fait couler beaucoup d'encre. Nous nous sommes attelés à la lecture de la (volumineuse) documentation existant sur le sujet… et nous vous proposons une comédie, afin de rire ensemble (pour ne pas pleurer) de ce qui semble être (encore une) attaque en règle contre le savoir émancipateur, celui qui rend les êtres libres… L'éducation, comme outil pour éveiller les consciences, la compagnie du ressort y est attachée, depuis sa création en 1994. Ainsi, toute ressemblance avec des situations existantes ne saurait être fortuite !
Avec les jeunes acteurs de la troupe (en alternance) :
Camille TROJANI (Liberté), Louise BLANC & Kenza BENLARBI (Égalité), Gaëlle ROUSSEAU & Talar HANCERLI (Fraternité), Chloé SIGAUD & Anouk TEMKINE (prof de maths),
Blanche CARTIER & Fleur CAPILLON (prof de français), Noha KANDJI (prof de sport), Aurore LEBLOIS & Victoire ATHIEL (Clarisse), Lucie GASPARINI & Elyes KIRI (Alix).
Avertissement à notre aimable public :
- Les réservations sont obligatoires. Les billets sont à retirer à l'accueil, 30 minutes avant la représentation.
- Le spectacle commence à l’heure exacte. Les retardataires ne pourront pas être admis.
- Photos et films ne sont pas autorisés. Les téléphones portables doivent être éteints.
- La politique tarifaire de l’association vous donne la faveur d’un tarif unique à 13€ la place.
- La buvette est ouverte avant et après le spectacle.
Quelques références sur le "Parcours-Avenir" :
- Un article du Nouvel Obs en 2002… quand les USA marchandisent l'école.
- "Pour une nouvelle donne dans la relation école-entreprise" par le Conseil National Éducation-Économie
- CNEE - guide école 2015 & guide entreprise 2015
- Président du CNEE : Pierre Ferracci. Animateur du groupe de travail : Jérôme Gervais. www.cnee.fr
Pierre Ferraci : Expert en politique sociale. Président du Paris Football Club. Dirigeant du groupe Alpha - société de conseil dont la filiale Secafi est connue pour ses activités de conseil auprès des instances représentatives du personnel - Membre de la “commission Attali” “pour la libéralisation de la croissance”. Père de François Ferraci - ancien footballeur du Paris FC - et de Marc Ferraci - ami intime d'Emmanuel Macron (qui a été son témoin, lors de son mariage avec l'avocate Sophie Ferraci), conseiller économique de Macron lors de la campagne présidentielle 2017, conseiller spécial de la ministre du travail Muriel Péricaut. Son épouse, Sophie Ferraci-Gagnant est cheffe de cabinet de Macron lors de la présidentielle 2017, cheffe de cabinet d’Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, directrice de cabinet d’Olivier Sichel à la Caisse des Dépôts et Consignations, ex-avocat chez Dassault Systèmes… entreprise qui figure en bonne place dans la “liste des entreprises à privilégier dans les partenariats école–entreprise”…
Jérôme Gervais : Délégué général du mouvement “Entrepreneurs Demain”, co-président de l'association “entrepreneurs pour apprendre” - association financée par la fondation du groupe Adecco, leader mondial des solutions en ressources humaines et travail temporaire, qui figure sur la liste Forbes des 500 plus grosses sociétés mondiale.
drôle d’agonie en six crises d’après Lewis Carroll
adaptation de ODRI K. et Didier LE GRALLLewis Carroll, né Charles Ludwitge Dodgson (1832-1898) est l'un des plus grands écrivains anglais."Alice au pays des merveilles" (1863) et "Alice, à travers le mirroir" (1872), connurent un succès immédiat. "La chasse au Snark" (1876) est l'une de ses meilleures réussite en vers et l'une de ses œuvres capitales… C'est une adaptation théâtrale de ce poème épique loufoque, que nous proposons. Six personnages, hors du commun, sont en partance sur un bateau (le Jabberwock) dont ils forment l'équipage aussi hétéroclite qu'improbable. Ils sont inadaptés, rêveurs, à la morale douteuse, en mal de reconnaissance, en fuite… ce qui est certain, c’est qu’aucun d’entre eux n’est marin. Rien, cependant, ne peut les empêcher de partir à l'aventure !
Sans doute c'était charmant mais bientôt ils découvrirent
Que le Capitaine qui avait si bien leur confiance
Ne possédait qu'une notion sur la traversée de l'Océan
Et c'était d'agiter sa cloche
II était pensif et grave mais les ordres qu'il donnait
Suffisaient pour affoler un équipage
Quand il criait Barre à bâbord mais piquez à tribord
Que diable le timonier devait-il faire
Ils sont déterminés à chasser le Snark, car dans le bestiaire des animaux fabuleux, dont le pelage est du langage, le Snark mérite la place du roi.
Cette créature que nul n'a jamais vu leur apportera, sans aucun doute, gloire, fortune, bonheur… Ils disposent néanmoins de quelques précieux indices:
Avec les jeunes acteurs de la troupe:
Noha KANDJI (l’Homme à la cloche)
Martin DOMERGUES (le Castor)
Cyprien BENNET (le Cuisinier)
Enzo PEDROCCHI (le Banquier)
Antoine HUGUENIN (l’Avocat)
Blanche CARTIER (la Courtisane)
et l’aimable participation de Jérôme FAUVEL (la voix du narrateur).
Nous rappelons à notre aimable public que :
- Les réservations sont obligatoires.
- Le théâtre ouvre ses portes 30 minutes avant la représentation.
- Le spectacle commence à l’heure exacte. Les retardataires ne pourront pas être admis.
- Les photos, films ne sont pas autorisés. Les téléphones portables doivent être éteints.
- La politique tarifaire de l’association vous donne la faveur d’un tarif unique à 13€ la place.
- Boissons et grignotages sont proposés à la buvette, avant et après le spectacle.
Quelques repères biographiques :
Charles Lutwidge Dogson, est né le 21 janvier 1832 à Daresbury (Lancashire - Angleterre) et mort le 14 janvier 1898 à Guilford.
Son père -le révérend anglican Charles Dogson- et sa mère -Frances Jane Lutwidge- eurent 11 enfants (8 filles et 4 garçons) dont 2 se marièrent et dont 7 étaient bègues -comme Charles- et tous gauchers.
- 1843 : Le révérend est nommé à Croft-on-Tees (Yorkshire) où la famille déménage.
- 1845 : A 13 ans, Lewis Carroll publie le premier magazine Poésie utile et constructive qu’il illustre lui-même. Il entre à l’école de Richmond dont il gardera un souvenir affreux en raison des brimades que lui attiraient une timidité et une incommunicabilité nées de ses «anomalies» (bègue, gaucher, partiellement sourd, poitrinaire).
- 1849 : création d’un magazine familial, Le parapluie du presbytère.
- 1850 : Avec l’aide d’un charpentier, il construit un théâtre de marionnettes. Il écrit 2 pièces -Tragédie du roi John et La guida di bragia- et des poèmes. En mai, il est admis au Christ Church Collège à Oxford.
- 1851 : Sa mère meurt à l’âge de 47 ans. Il s’installe définitivement à Oxford.
- 1855 : Il est nommé sous-bibliothécaire (jusqu’en 1857). Il rédige une forme améliorée du Cinquième livre d’Euclide démontré par l’algèbre, écrit Méli-Mélo pour le magazine familial et rédige un article pour le Comic Times, dont son ami Edmund Yates est rédacteur en chef, Petit traité de civilité.
- 1856 : Il rédige l’article La photographie extraordinaire pour le Comic Times, puis Nouveautés et Romancement pour la revue The train, dont E.Yates est devenu rédacteur en chef. Le Palais de l’imposture, poème. Il est nommé professeur de mathématiques au Christ Church Collège (jusqu’en 1881). En février, sur la demande et avec l’aide d’E.Yates, il choisit son pseudonyme de Lewis Carroll. En avril, il rencontre la petite Alice Liddell, fille du doyen de Christ Church Collège, pour laquelle il écrira Alice aux pays des merveilles (1863).
- 1857 : Il est nommé Master of Arts.
- 1860 : 2 ouvrages consacrés aux mathématiques, publiés sous le nom de Charles Dogson.
- 1861 : Il est ordonné diacre de l’église anglicane.
- 1862 : Il entre à la rédaction de Collèges Rhymes dont le rédacteur en chef est Coles. En juillet, il commence à raconter à Alice, le conte improvisé d’Alice sous terre, lors d’une promenade en bateau.
- 1864 : John Tenniel accepte d’illustrer Alice.
- 1865 : En juillet, parution d’Alice.
- 1867 : Il prend des cours de français avec Henri Bué - le traducteur d’Alice. De juillet à octobre, il fait un voyage en Europe (le seul qu’on lui connaisse), dont le but premier était la Russie (Il raconte son voyage dans Russian Journal publié en 1935).
- 1868 : Son père meurt en juin.
- 1869 : Sortie, en février, d’Alice au pays des merveilles, en allemand.
- 1870 : Mr. Boyd met en musique des chansons tirées des Aventures d’Alice au pays des merveilles.
- 1871 : Il termine la rédaction de L’autre côté du miroir, qui sera publié en décembre.
- 1874 : En juillet, un vers lui vient à l’esprit "Car le Snark, était un Boojum, figurez-vous…" il commence la rédaction d’un poème, La Chasse au Snark.
- 1876 : Il rédige un texte sous forme de lettre à insérer en préambule de La Chasse au Snark. Il rédige un tract intitulé Méthode pour recueillir les notes. En mars, paraît La Chasse au Snark.
- 1880 : En décembre, il a l’idée d’un jeu où l’on formerait des mots en plaçant des lettres sur un échiquier (l’ancêtre du Scrabble).
- 1881 : Il démissionne des ses fonctions de maître de conférence en mathématiques pour se consacrer davantage à l’écriture (mais continue d’habiter au Christ Church Collège).
- 1882 : Pour Saint James Gazette, il écrit un article sur l‘école d’art dramatique. Le 31 mai, il rencontre Charsley qui lui présente son invention, le vélocimane. La semaine suivante, il envoie à Charsley, des notes pour améliorer le vélocimane (frein, vitesses, selle, chaîne…). En décembre, il est élu gérant du foyer de Christ Church Collège.
- 1886 : Fac-similé du manusrit d’Alice illustré par lui-même. Lewis Carroll fait un accueil mitigé à la 1ère représentation au Prince of Wales Theater de Londres de la pièce écrite par Savile Clarke d’après Alice au pays des merveilles (Il apprécie le 1er acte mais trouve le 2° acte plat).
- 1887 : En mai-juin, il inaugure un cours de Logique sans peine dans l’école secondaire pour fille d’Oxford de Miss Bishop.
- 1890 : A Londres, il va voir et entendre le phonographe d’Edison.
- 1891 : Il invente le typhlographe, sorte d’alphabet sténo.
- 1892 : Il abandonne son poste de gérant du foyer au Christ Church Collège.
- 1897 : Il s’exclut de la vie sociale et décide de renvoyer à l’expéditeur, tout courrier au nom de Lewis Carroll avec la mention «inconnu».
- 1898 : Le 14 janvier, il meurt d’une pneumonie à Guilford, chez ses sœurs.
Compte tenu de l’époque et du milieu, les parents de Charles L. Dogson étaient irréprochables. Un père plein de dignité, altruiste, parfait à l’égard de sa femme et de ses enfants. Une mère gentille, bonne dont la douce voix ne prononçait jamais un mot plus haut que l’autre. Ceux qu’il aimait, et tout un système social qu’il eût été malséant de contester, se dressaient contre toute tentative de se rebeller. Il adoptera donc le comportement, la foi, les idées morales, les préjugés de son père et jusqu’au goût de celui-ci pour les mathématiques. Par compensation, un renforcement de sa personnalité se traduira par une expression accrue de ses dons, par la création littéraire.
chronique pacifiste de la grande guerre en trois combats
de ODRI K. et Didier LE GRALLParis, Montmartre. Printemps 1917.
Gabrielle, jeune mère de famille, épouse de soldat, tente de subvenir aux besoins de sa famille,
à une époque où le drame de la guerre est aussi celui des populations civiles.
Á Paris, les prix ont triplé depuis le début de la guerre, les salaires baissent
et il faut bien compter sur la solidarité de ses jeunes frères, de ses voisines…
Outre la famille, le petit appartement de Gabrielle accueille régulièrement les enfants d’une voisine
et collègue qui travaille de nuit, mais aussi deux jeunes réfugiés des zones occupées…
Troquant sa condition de femme au foyer contre celle d’ouvrière, les circonstances la voient s’ouvrir au militantisme.
C’est le féminisme qui lui apparaît comme une nécessaire évolution sociale, socle de son propos syndicaliste et pacifiste…
A l’instar de ces femmes que l’Histoire oublie facilement et qui pourtant la font,
Gabrielle et Adrienne savent aussi que «la guerre abaisse le niveau moral et débride les passions.
Et elle abaisse aussi le niveau intellectuel. L’esprit cesse de travailler sur des sujets dignes de lui ;
l’intelligence, la force créatrice, ne s’applique plus qu’à des œuvres de meurtre et de destruction».
En ces temps d’Union Sacrée qui considèrent toute voix démocratique comme une propagande défaitiste,
elles prennent les risques nécessaires à toute avancée sociale.
Les thèmes abordés dans ce spectacle feront peut-être écho, auprès de certains.
D’aucuns penseront peut-être que traiter des sujets du passé éclaire notre présent…
La Compagnie du Ressort, depuis sa création, a toujours à cœur de faire résonner l’Histoire.
Bien entendu, nous sommes des artistes de théâtre et cette histoire est une fiction, créée pour vous enchanter.
Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne sauraient cependant être fortuites !
Avec les jeunes acteurs de la troupe (en alternance): Dana SIMAH & Camille TROJANI (Gabrielle), Aël BOURHIS & Léni ALILAT (Fernand), Enzo PEDROCCHI & Thomas VIALLET (François), Antoine HUGUENIN & Cyprien BENNET (René), Louise LEMAINS & Blanche CARTIER (Adrienne), Martin DOMERGUES (Louis), Artémis JONVEL & Sidonie GLACHANT (Jeanne), Léane FOURNIER & Alice WURMSER (Lucie), Louise CAPELLE & Violette MEURILLON (Yvonne), Ludivine ILGART & Nina BOUCHETIBAT (Sylvanie), Alexandre SALMON (la voix d’Armand).
mise en scène ODRI K. son & lumière Didier LE GRALL maquillage Véronique REINA costumes Joséphine LE GRALL accessoires Alain LAVIT & Michel RIVIERE… |
Quelques références :
- «1914-1918 : Paris dans la Grande Guerre» - Manon Pignot, Ed. Parigramme, 2014
- «Combats de femmes - 1914-1918 : les françaises, pilier de l’effort de guerre» - Sous la direction d’Evelyne Morin-Rotureau, Ed. Autrement, 2014
- «Ecrivains et artistes face à la Grande Guerre» - Claude Pommereau & Claire Maignon & Guillaume Picon, Beaux-Arts Editions, 2014
- «La guerre des enfants : 1914-1918» - Stéphane Audoin-Rousseau, 2014
- «Déclaration d’Hélène Brion au Conseil de Guerre de 1918» - http://www.jaures.eu/ressources/guerre_paix/declaration-dhelene-brion-feministe-et-pacifiste-au-conseil-de-guerre-1918/… et d’autres articles dans la rubrique «Sur la guerre-et pour la Paix»
- «Trop jeunes pour mourir» - Guillaume Davranche, Ed. L’insomniaque-Libertalia, 2014
- «La mémoire des vaincus» - Michel Ragon (roman), 1992
- «Au-dessus de la mêlée» - Romain Rolland (Réunit le texte de plusieurs articles parus dans divers périodiques, du 29 août 1914 au 1er août 1915) - texte accessible ici.
- «Les poissons morts» - Pierre Mac Orlan (nouvelles), 1917 - texte accessible ici.
- «La fin» - - Pierre Mac Orlan (souvenirs d'un correspondant aux armées avec des Croquis de l'auteur ), 1919 - texte accessible ici.
fable maternelle en trois berceuses
de Odri K. et Didier LE GRALLLe jour d’Halloween, trois sorciers se rendent «visibles» aux humains.
Ils prennent un verre dans un café, lorsqu’apparaît un groupe d’enfants qui déambulent gaiement
pour remplir leurs poches de confiseries. Les sorciers éprouvent des sentiments divers,
parfois même divergents. S’ensuit une discussion sur les familles humaines qui poussera nos trois personnages
à faire un voyage dans le temps, afin de tenter de trouver une réponse à la question : pourquoi les humains
font-ils des enfants ? … Noémie et Ludovic. Léonore et Gaspard. Deux couples : deux visions différentes
de la maternité, de l’éducation des enfants, de la vie sociale des parents…
Lorsque 94% des femmes ayant la possibilité d’enfanter, le font, la question du choix peut se poser…
Existe-t’il seulement une réponse ?! Cette comédie sur fond « sociologique » mêle dérision et réflexion
sur un sujet si populaire et si débattu : la famille.
Avec les jeunes acteurs de la troupe (en alternance): Enzo PEDROCCHI(Algebrus), Thomas VIALLET & Antoine HUGUENIN (Tintinabule), Louise LEMAINS& Sidonie GLACHANT (Mélusine), Juliette VIGATO (Léonore & Noémie),Alexandre SALMON (Gaspard), Léni ALILAT & Aël BOURHIS (Ludovic), James LIQUIDAO& Ludivine ILGART (Julien / Julie), Philomène NAUD & Blanche CARTIER(Mathilde), Lalie CHARDARD & Léane FOURNIER (Virginie), AliceWURMSER & Artémis JONVEL (Chloé).
Mélodrame en 3 marées
de Odri K. et Didier LE GRALLBelle-Ile-en-Mer. Août 1934.
A la veille du FRONT POPULAIRE, certaines communes de la "ceinture rouge" de Paris, mènent des expériences sanitaires et sociales en organisant des vacances gratuites, au grand air, pour les enfants d'ouvriers.
Ainsi, la ville de Suresnes et son maire Henri Sellier (SFIO), envoient les enfants les plus nécessiteux à la campagne, 6 à 10 semaines, en été.
Les enfants sont accueillis dans une ferme qui doit posséder au moins une vache et qui garantit des repas avec viande, au moins trois fois par semaine. Les visées de ses COLONIES DE VACANCES sont ludiques, éducatives et hygiénistes… "L'expérience est la seule méthode d'éducation et la liberté son seul critère"disait Léon Tolstoï.
Cet été-là, en 1934, Léon, Madeleine, Solange et les autres vacanciers rencontrent Emile et P’tit Louis, des enfants que l'Assistance Publique et les juges ont menés à la COLONIE PENITENTIAIRE de Belle-Ile, communément appelée un "bagne d'enfants".
Depuis 1830 et jusqu'en 1979, un grand nombre de ces institutions pénitentiaires, véritables lieux de supplice pour les mineurs, parsème la France sans que les habitants alentours ne s'interrogent sur ce qui se passe derrière les "hauts-murs" des maisons d'éducation surveillées.
Il n'est jamais question de ces "enfants de malheur" dans la presse. Si Alexis DANAN et Henri DANJOU s'emparent du sujet, à peine peut-on lire quelques articles ici et là lorsqu'un "maton" est blessé à METTRAY, lorsqu'un incendie ravage ANIANE ou EYSSES, lorsqu'un groupe de filles s’évade de la forteresse de CLERMONT, lorsqu'une émeute éclate à la citadelle BELLE-ILE… en août 1934!
Ce fait divers inspira à Jacques Prévert, 2 poèmes, et fut le sujet du scénario qu'il écrivit pour le film maudit de Marcel Carné, "la Fleur de l’âge"…
A lire:
"Histoire des colonies de vacances, de 1880 à nos jours" Laura Lee
DOWNS - Perrin, 2009
"Enfants de malheur" Henri DANJOU - la Manufacture des livres, 2012
"L’épée du scandale" Alexis DANJOU - R. Laffont, 1961
"Miracle de la rose" Jean GENET- Gallimard, 2002
"La fleur de l’âge" scénario de Jacques PRéVERT - Gallimard, 1988
"Une enfance en enfer" Jean FAYART - Le cherche Midi, 2003
"Les hauts murs" Auguste LE BRETON - Le Rocher, 1998
A voir:
"Le carrefour des enfants perdus" Léo JOANNON - Editions René Chateau,
2009
"Prison sans barreaux" Léonid MOGUY - Editions René Chateau, 2010
Avec les jeunes acteurs de
la troupe (en alternance): Angèle LECOINTRE & Juliette VIGATO (Madeleine), Mélody MONTOYA & Marylou LEBLANC
(Solange), Léni ALILAT & Gabriel MANNEVY (Léon), Alexandre SALMON
& Elie GIVODAN
(Emile, dit "Paname"), Antoine HUGUENIN & Enzo PEDROCCHI (P’tit
Louis), Ludivine NAUD &
Lise GUILLOT (Denise), Louise LEMAINS & Johanna RODRIGUEZ
(Pierrette), Artémis JONVEL & Lalie CHARDARD (Arlette), Alice
WURMSER & Léane FOURNIER (Suzanne).
mise en scène
ODRI K.
son & lumière
Didier LE GRALL
maquillage
Chloé BRIAND
Véronique REINA
costumes
Joséphine LE GRALL
accessoires & décors
Compagnie du Ressort
Feuilleton de la IIième République en 5 épisodes
de Odri K. et Didier LE GRALLLes 3 glorieuses (27,28,29 juillet 1830) ont installé Louis-Philippe de Bourbon sur le trône de France.
Dès 1831, les Républicains n’ont eu de cesse de manifester et de s‘insurger pour réclamer des droits pour le peuple.
À Lyon, les Canuts (ouvriers tisserands de la soie) demandent un «tarif» journalier fixe et des conditions de travail décentes. C’est la naissance du «prolétariat» et de la «lutte des classes», décrits par Karl Marx.
Dès 1832, prolétaires et intellectuels républicains s’allient sur les barricades, comme l’écrira Victor Hugo dans «Les Misérables». Grèves et manifestations sont violemment réprimées;
l’histoire retiendra le massacre de la rue Transnonain (actuelle rue Beaubourg à Paris) que le peintre Daumier dessina abondamment…
À l’automne 1847, la voix républicaine contourne la censure en organisant des banquets populaires qui, sous des dehors festifs, sont de vraies réunions politiques.
Ledru-Rollin, Arago… y prônent la Réforme (moins de pouvoir au roi et un pouvoir accru au parlement, élargissement du corps électoral) et parviennent à convaincre des députés royalistes comme Hugo et Lamartine.
George Sand (Aurore Dupin, baronne du Devant), Daniel Stern (Marie d’Agoult), Désirée Gay, Jeanne Deroin… provoquent le débat féministe ; Louis Blanc, Armand Barbès, François Vincent Raspail, Auguste Blanqui…
y imaginent une république sociale et demandent des États Généraux du travail. Tous y parlent de l’effondrement du cours des actions des chemins de fer, de la panique bancaire, de la crise agricole…
C’est à ce moment que commence notre histoire, à Paris, dans le quartier Saint-Merri, où Octavie tient une boutique lingère avec ses 2 sœurs, Louise et Henriette. Entourées de leurs amies Albertine et Joséphine,
de leur voisin Rodolphe et des enfants du quartier, elles prennent conscience de leur condition d’ouvrière, de femme, de citoyenne…
Cette époque charnière verra tomber la monarchie et proclamer la IIème République qu’elles rêvent sociale. Durant la 1ère moitié de l‘année 1848, luttes et espoirs se mêlent à la vie quotidienne de nos personnages.
Crise financière, crise agricole (famines et inondations), augmentation des prix, baisse des revenus,espoirs républicains, naissance du socialisme…
tout les pousse à la révolution quand le peuple demande de «vivre en travaillant ou mourir en combattant».
Avec les jeunes comédiens de la troupe: Léonie VÉRON & Astrid LECLECH (Octavie), Juliette GODIN & Marylou LEBLANC (Louise), Dounia EL ALAOUY & Alexia RAZAFINTSALAMA (Henriette),
Angèle LECOINTRE & Margaux (Joséphine), Juliette VIGATO (Albertine), Élie GIVODAN & Alexandre SALMON (Rodolphe), Tara MENUET (Constance), Enzo PEDROCCHI & Lucia PAHUN (Gabriel-le),
Amine IKIJI & Antoine WURMSER (Anatole), Thomas VIALLET & Rokia PÉRICARD (Gervais-e)
QUELQUES REPÈRES HISTORIQUES & CULTURELS
1789: - Révolution française
1791: - Révolte des esclave à Haïti (colonie française) menée par Toussaint Louverture.
1802: - Bonaparte institué 1er consul… à vie.
- Création des lycées.
1803: - Institution du Franc.
1804: - Sacre de Napoléon 1er, Empereur.
- Contribution directe.
- Code Civil.
- Indépendance d’Haïti.
1814: - Abdication de Napoléon, déchu par le Sénat.
- Louis XVIII couronné roi de France (Restauration: monarchie parlementaire)
- Stephenson invente la locomotive à vapeur (Grande-Bretagne)
1816: - 1ère photo prise par Nicéphore Niepce.
1822: - En Afrique, d’anciens esclaves fondent le Libéria.
1824: - Charles X succède à Louis XVIII.
1830: - Après 2 dissolutions de la Chambre par le roi, Paris se couvre de barricade. 27,28,29 juillet, «les 3 glorieuse» font abdiquer Charles X.
- Louis-Philippe est nommée roi de France (monarchie de juillet) et adopte le drapeau tricolore.
1831: - Révoltes des Canuts à Lyon.
1834: - Révoltes ouvrières et républicaines. Massacre de la rue Transnonain à Paris.
- Formation du gouvernement général des territoires d’Afrique du Nord.
- Résistance d’Abd-el-Kader en Algérie.
1839: - Émeutes républicaines menées par Armand Barbès et Auguste Blanqui.
1847: - Campagne des banquets républicains.
- Soumission d’Abd-el-Kader au Général Bugeaud.
- Crise financière et agricole.
1848:
- Guizot (cabinet du roi) interdit le banquet républicain du 22 février: Paris se couvre de barricades.
- Fin de la Monarchie de Juillet: Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils et nomme régente, la duchesse d’Orléans.
- Sous la pression du peuple de Paris, la IIème République est proclamée par Alfonse de Lamartine (chef du gouvernement provisoire).
- Création des ateliers Nationaux (pour l’emploi des ouvriers chômeurs).
- Rétablissement de la liberté d’expression et d’association.
- Suffrage universel (pour les hommes à partir de 18 ans).
- Abolition de l’esclavage dans les colonies.
- Élections législatives (avril) qui donnent une majorité aux partis conservateurs.
- Fermeture des Ateliers Nationaux (juin).
- Insurrection populaire réprimée dans le sang par la Général Cavaignac (ancien d’Algérie).
- Décret imposant le timbre-poste.
- Loi fixant le travail journalier à 12 heures.
-Élection triomphale de Louis Napoléon, président de la république (décembre).
- Mort de Chateaubriand.
- Karl Marx et Friedrich Engels écrivent le «manifeste du parti Communiste» (Grande-Bretagne).
1849: - Majorité du Parti de l’Ordre aux élections législatives.
- Loi restreignant la liberté de la presse.
1850: - Loi restreignant le suffrage universel.
- Nouvelle loi contre la liberté de la presse.
1851: - Coup d’état de Louis Napoléon qui dissout l’assemblée et annonce l’adoption d’une nouvelle Constitution.
1852: - Louis Napoléon proclame le second empire et devient Napoléon III.
Bibliographie aléatoire:
- "Prologue d'une révolution, février-juin 1848" de Louis Ménard, La Fabrique Eds.
- "Épisodes des journées de juin 1848" de François Pardigon, La Fabrique Eds.
- "1848, la révolution oubliée" de Michèle Riot-Sarcey, Maurizio Gribaudi, La découverte.
- "Les Quarante-huitards" de Maurice Agulhon, Gallimard.
- "Les mystères de Paris" de Eugène Sue, Gallimard.
- "Les mystères du peuple , Ou l'histoire d'une famille de prolétaires à travers les âges" de Eugène Sue, Robert Laffont.
- "Le juif errant" de Eugène Sue, Francis Lacassin, Robert Laffont.
Une comédie du Front Populaire en 3 journées
de Odri K. et Didier LE GRALLLA PIÈCE : En juin 1936, la pension de Madame Lucienne, située au cœur d'un quartier populaire parisien, vit au rythme des grèves et des manifestations : c'est le FRONT POPULAIRE !
Les habitants du quartier se retrouvent quotidiennement autour d'un plat du jour pour discuter des événements. Mariette, la serveuse, rêve de ballades en tandem avec son prince charmant.
Jeannot, le commis de l'épicerie, relate des bals organisés par les ouvriers en lutte dans les usines occupées. Monsieur Arsène, voyageur de commerce, se réjouit de voir l'Histoire en marche.
Julien, le scénariste, accompagne les techniciens du spectacle en grève pour filmer les actualités des grévistes "en fête"… tandis que les enfants du quartier s'émeuvent d'un fait divers retentissant :
les frasques du Cambrioleur de Villas, ce Robin des Bois des temps modernes qui vole au riche pour donner au peuple et qui a pour emblème un louis d'or transpercé d'une flèche…
RAPPEL HISTORIQUE / FRONT POPULAIRE : Le 14 juillet 1935, les communistes (Maurice Thorez), les socialistes (Léon Blum) , les radicaux (Paul Ramadier), les syndicats (CGT et CGTU) et des organisations d'intellectuels,
constituent le Front Populaire afin de lutter contre la crise économique mondiale et la montée du fascisme.
En mai 1936, le Front Populaire gagne les élections législatives et porte Léon Blum à la tête du gouvernement.
Les travailleurs, dont les salaires avaient baissé de 30% depuis la crise de 1929, manifestent. À l'arrivée du Front Populaire au pouvoir et contrairement aux attentes, les gréves s'intensifient et
s'étendent à de nouveaux secteurs. Le 7 juin 1936, sous la pression populaire, Léon Blum assoit à la table des négociations, les syndicats d'ouvriers de de patrons qui signent alors, les accords de Matignon.
Ils comprennent, entre autre, La semaine de 40h de travail (au lieu de 48h), 2 semaines de congés payés, la hausse des salaires, la mise en place de grands travaux pour lutter contre le chômage,
les conventions collectives, le droit de se syndiquer librement, la prolongation de la scolarisation obligatoire, la nationalisation des fabrications de guerre, la création de l'Office du blé,
la Réforme de la Banque de France…
Si le vote des femmes n'est pas adopté par le Front Populaire, Léon Blum nomme tout de même 3 femmes au gouvernement (éducation nationale, recherche scientifique,
protection de l'enfance).
Avec les jeunes comédiens de la troupe 2011: Léonie VÉRON & Angèle LECOINTRE (Mme Lucienne), Juliette GODIN & Samantha PÉCHEUX (Mariette), Élie GIVODAN (M.Arsène),
Arthur WEIL (Julien), Léni ALILAT (Jeannot), Élise ANSART & Thomas VIALLET (Paulette, Paul), Amine IKIJ & Enzo PEDROCCHI (Émile)… et David STEM (la voix de la radio).
Avec les jeunes comédiens de la troupe 2000: Victoria SADRIN & Aurélie SOULIÉ(Mme Lucienne), May DU BOULAY & Clémentine NIEWDANSKI(Mariette), Émilie TORGEMEN & Sarah FAYOLLE (Joséphine),
Natacha MARC & Anaïs MERIENNE (Jeannette),Anna SILLARD & Oriana SALTEL (Gigi), Marianne PLOSKA & Sophie GAUDIN (M.Arsène), Fanny DELALANDRE (Julien), Alice & Raphaël PFEIFFER (M.de la Patinière),
Pauline GUENA & Lucie CLAIRAMBAULT (Paulette), Gabrielle TOUGERON & Murielle BERCK (Zézette), Laura CALLIGRAFI & Julie MAURY (Colette), Thibault BERTHIER & Laure BASILE (Ernest)…
et David STEM (la voix de la radio).
Dépression en 5 shots millésime 1931
de Odri K. et Didier LE GRALLEn 1931, durant la Prohibition aux USA, Fabia installe, dans son modeste appartement du Village de Manhattan, un petit speakeasy.
Avec l'idée que l'union fait la force, elle y accueille généreusement d'autres démunis, américains venus d'ailleurs; Joséphine, la jeune domestique créole,
qui se retrouve sans domicile lorsque son patron pert sa fortune à la bourse; Tom, qui a fui l'Arkansas, obligé d'abandonner sa ferme détruite par la sécheresse, les dust-bolws et les dettes;
Yulia, jeune ukrainienne émancipée qui vient parler de politique en sirotant un verre, le soir, après le travail; Devin, petit trafiquant irlandais au grand cœur…
Ensemble, ils tentent de resister à la Grande Crise en attendant que le New Deal leur apporte des jours plus heureux, une vie meilleure, le droit au rêve…
Une chronique de la Grande Crise par des gens qui se débrouillent…
Avec: Laura CALLIGRAFI & Marion LEYRAHOUX (FABIA), Léonie VÉRON & Maylis LE TEXIER (YULIA), Sandy ELUSUE & Kimberly ALLAIN (JOSÉPHINE), Élie GIVODAN (TOM), Arthur WEIL (DEVIN),
Juliette GODIN & Léni ALILAT (MARIA ou MARIO), Célian LÉVY (ERNIE).
Comédie bellevilloise de la Bande à Bonnot
en 5 éclats
Paris,1912: À la Gazette de Belleville, Eugénie, Madeleine, Louise et Armand couvrent les événements liés à la fameuse bande des bandits tragiques…
Les débats vont bon train sous le regard curieux de Marcel, le petit crieur de journaux, et sous celui, plus truculent d'Yvonne, responsable de l'économat de cette petite communauté.
On tente de vivre au quotidien, malgré les événements récents de la rue Ordener et la présence massive et perturbante, dans le quartier, des inspecteurs de la Sûreté de Paris.
Ces derniers sont sur les traces de la Bande à Bonnot et surveille leurs amis anarchistes…
avec: Pierre GUILLARD & Robin ANGELÉ (ARMAND), Constantin LAGNEAU (MARCEL), Justine LECOINTE & Manon LE GARS (EUGÉNIE),
Nala ALOUDAT (MADELEINE), Justine SERRA & Maylis LE TEXIER (YVONNE), Léonie VÉRON & Charlotte MAUDIRE (LOUISE).
Entretien à plusieurs voix
Adaptation de Odri K. d'après CALAMITY JANEMartha Jane Cannary dite « Calamity Jane » vécut à la fin du XIX° siècle (1852-1902) dans le « Wild West », l’Ouest sauvage américain. Dans ses lettres,
elle décrit un monde inhospitalier, des mœurs rudes, une société sans foi ni loi.Elle parle aussi de sa douleur de mère qui dû abandonner son enfant…
Issue des véritables lettres que Calamity Jane écrivit à sa fille pendant 25 ans (sans jamais les envoyer), cette pièce émouvante est théâtralement adaptée pour une perception vivante,
interprétée avec passion par 5 comédiennes de 18 à 25 ans.
avec: May du Boullay, Alice Lacharme, Natacha Marc, Élise Senesse, Émilie Torgemen
Fait divers schyzophrénique
de Jean GENETde Guillaume LAURANT
m.e.s. de Henri VALENCIA